12 Zarantyr 998
Le lendemain, Tarnoks a plus de mal à guider le groupe. La mélodie est toujours audible mais impossible de savoir d’où elle vient.
Au cours de la progression, il y a un peu de bousculade dans un goulet et Onyx heurte un pilier de calcaire qui tombe au sol dans un énorme fracas. Le groupe a à peine de temps de constater que le mur est humide, que déjà le plafond se fissure avant de s’effondrer, libérant des trombes d’eau stockée au-dessus avec des débris de pierre. Myevv et Tarnoks parviennent à éviter de se faire blesser et Glyphe attrape Lyranari par le bras pour la maintenir à la surface. Le courant entraîne tout le monde plus loin dans les tunnels ; Glyphe, Lyranari et Tarnoks parviennent à surnager mais pas Myevv et Arn qui disparaissent au loin.
Le flux d’eau finit par se tarir mais force est de constater que c’est le noir total ici, les torches ayant été noyées. Glyphe retrouve son chemin en suivant le mur et Arn, grâce à ses petits cailloux lumineux, récupère les différents membres du groupe au passage et tout le monde finit par se retrouver sous le plafond crevé qui révèle une salle fermée au-dessus. Nous décidons de nous reposer un peu et de nous remettre de nos émotions avant de reprendre notre progression.
Ce sont les torches, dont chacune se consume pendant 2 heures, qui donnent un rythme à la journée. Après avoir marché “3 torches” de plus, soit 6 heures, le groupe est fatigué et s’arrête à nouveau. Le son mélodieux est toujours audible, un peu plus clairement pour qui sait écouter : c’est une chanson avec des voix qui s’entremêlent, très belle mais aussi mélancolique.
Au-dessus du groupe, la voûte rocheuse s’illumine comme un ciel étoilé par la présence de tous petits cristaux faiblement luminescents.