2 Marpenoth 1490
Le lendemain matin, nous décidons de rentrer à pied à Port Nyanzaru, en longeant la lisière de la forêt.
Dans l’après-midi, nous marchons en haut d’une petite falaise et nous voyons en contrebas 3 personnes sur le rivage qui tentent avec difficulté de tirer une barque hors de l’eau. Cendre veut aller les aider et descend prudemment le long de la paroi glissante.
Ce sont trois vieilles dames très moches, une grande, une moyenne et une petite, et qui sentent mauvais. L’une d’elles paralyse Cendre, nous les visons à distance pendant que Cendre parvient à se libérer (mais ne bouge pas, il continue à faire semblant d’être paralysé pendant un moment avant de reprendre le combat). Bharash descend se porter à son secours mais se fait toucher par un javelot de foudre et dégringole sur la plage.
Nous comprenons que ce sont des guenaudes, des créatures magiques qui détestent tout ce qui est beau, ce qui explique pourquoi l’une d’entre elles vise Séraphine et Sophrosyne en haut de la falaise avec une sorte de sort de déchirure. Séraphine, touchée, se met à hurler et se roule au sol de douleur jusqu’à ce qu’Eku la soigne.
Nous tuons deux guenaudes mais la troisième parvient à s’enfuir vers le large en se transformant en nuée d’insectes.
Il est rare que des guenaudes se rassemblent, selon Eku elles sont plutôt du genre solitaires.
Séraphine est traumatisée mentalement.
Sous l’eau, dans une petite grotte, nous trouvons la tanière des guenaudes, un endroit glauque avec du mobilier fait en ossements. Noludek trouve une sorte de tube creux en os [d’aarakocres] fermé, et Sophrosyne une pipe en ivoire gravé.
Le reste du trajet de retour se passe sans encombre mais Eku ne dort pas de la nuit.