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On décide d’aller dire bonjour aux Yuan-Ti dans le palais d’Omu qu’ils ont redécoré histoire d’aller chercher le dernier cube. Dros tresse des bouts de liane et parle à un serpent pour se renseigner sur les entrées du palais : il y en a 2, dans “le trou de terre à l’ombre du soleil, dans la boue à l’ombre de la pierre”. Faute d’avoir compris, nous décidons d’entrer par la grande porte.
Pour ce faire, Falorin transforme Dros en énorme boa constrictor, Syndra rend Cendre, Bharash, Noludek et Falorin invisibles et Sophrosyne fait de même pour elle. Artus se joint à nous, et étant le seul humain du groupe on le déguise en Yuan-ti pur sang vêtu d’une armure pour le moins minimaliste (pour la plus grande joie de Sophrosyne et la mortification d’Artus).
Dros s’arrange pour écraser les roseaux et laisser de grosses traces humides pour couvrir les nôtres. Nous croisons une patrouille sans encombre.
La grande porte du palais est faite de deux battants en bronze décorés de serpents, avec des trappes au niveau des yeux et des trous de 10 cm en bas pour laisser passer les serpents. Artus n’est pas franchement à l’aise dans son rôle mais réussit à passer la première porte sans encombre, en payant un droit de passage sous forme de bout de viande. Les portes s’ouvrent sur 5 Yuan-ti : un malison mi-humain mi-serpent style minotaure, et 4 gardes des couvées qui sont des versions bâtardes, moins intelligentes.
Dros fait suffisamment de bruit pour couvrir le déplacement des invisibles du groupe. Des grilles sous nos pieds permettent de voir des serpents qui se baladent en dessous.
[+1000 xp]
Partie du 9 décembre 2022
Riflette, boulette et devinette
- Avec Julien, Fabian, Laetitia, Xavier, Olivier, Patrice et Sam
Au fond du couloir, une statue de cobra trône dans une grande salle qui sent très mauvais. Dans un coin, un tricératops est enfermé dans un enclos parmi ses excréments. Deux alcôves abritent des espèces de grosses poules écailleuses qui roupillent : des basilisks (mais qui se font passer pour des cockatrices parce que le MJ a confondu les deux) ; d’ailleurs, il y a des mains en pierre au sol…
Il y a également une très grosse Yuan-ti et un humain à la peau très pâle qui nourrit le tricératops et que Dros identifie comme son ancien compagnon d’aventure disparu Voorsharkaar. A gauche, un couloir mène à un balcon avec un énorme gong sculpté de serpents.
Soakosh est le nom de la Yuan-ti, et elle semble trouver Artus-déguisé-en-Yuan-ti fort à son goût puisqu’elle se met à le draguer après avoir englouti un oeuf de grung en guise d’apéritif : elle lui caresse le bras et lui parle d’accouplement (entre autres choses difficilement compréhensibles par le groupe). Artus ne semble pas emballé par l’idée et la repousse, récoltant une gifle au passage. Dros s’enroule autour de Soakosh et lui broie les os tout en la bâillonnant, et Sophrosyne l’achève d’un coup de dague acérée (l’informant au passage qu’Artus est “chasse gardée”) avant de s’en prendre au basilisk le plus proche.
Un des gardes des couvées tente de fuir vers le gong mais Cendre l’intercepte et le paralyse ; Bharash aveugle un autre garde avec son gantelet de Moradin. Pendant que Sophrosyne fait son affaire des basilisks (avec un petit coup de main de Noludek et Falorin), le reste du groupe s’en prend aux gardes. Artus en particulier semble s’acharner sur son adversaire, l’air un peu hagard.
Le malison rejoint le combat : il porte un bouclier orné d’une tête de minotaure (ce qui ne plaît pas à Dros) et “suggère” à Noludek d’aller nettoyer la statue de cobra avec sa langue ; le gnome s’exécute avec enthousiasme. Dros tente de lui ordonner d’arrêter en le repoussant d’une main sur le visage mais Noludek semble trop apprécier le goût de la statue, et Dros renonce pour retourner au combat. Il faudra attendre la mort du malison que Dros a pris en chasse et réduit en bouillie tandis qu’il s’enfuyait pour que le sort prenne fin et que Noludek reprenne ses esprits.
Le combat terminé faute d’opposants encore vivants, Cendre va copiner avec le tricératops et Dros apprend par Voorsharkaar que les Yuan-ti ont enlevé des habitants, et qu’ils ont une prêtresse de Dendar qui leur sert de prophète. Voorsharkaar soigne Artus qui a pris très cher puis fait connaissance avec le groupe. Il est dans un sale état, le visage tuméfié et vêtu de haillons.
Cendre va voir derrière le gong et trouve un énorme puits rempli de sang et… d’autres substances peu ragoûtantes.
Les murs de la salle sont décorés de bas-reliefs représentant des serpents et Dendar, un Yuan-ti avec une couronne (Ras Nsi ?) guidant son peuple vers une porte menant vers l’Outreterre, où un serpent noir dévore des gens endormis ; puis le serpent sort du portail et dévore d’autres gens.
Une opale noire orne la couronne de Ras Nsi et puisque sa baguette des secrets pointait vers elle, Falorin appuie dessus. De la fumée commence à sortir de partout et Cendre et Voorsharkaar tombent endormis. Le reste du groupe bat en retraite, Dros emportant les siesteurs, et après une brève dispute sur le thème rabattu du comportement dangereux de Falorin nous repartons vers l’armurerie. Elle est fermée par une porte avec un cristal en guise de serrure magique (mais pas piégée) et impossible à ouvrir par la force. Voorsharkaar se souvient que la prêtresse disait un mot pour entrer mais il ne se souvient pas du mot. Qu’à cela ne tienne, Falorin dissipe la magie sur le cristal qui fond et ouvre la porte.
Dans l’armurerie, il y a des armes, armures, un bouclier fait d’une carapace de tortue, et un sol jonché d’os et de crânes. Mais surtout il y a un immense serpent squelettique qui s’adresse à nous en Commun : “ils nous diront le mot de passe, ainsi a parlé Ukularmu“. Après plusieurs tentatives infructueuses pour deviner le mot de passe, Voorsharkaar se bande les yeux et se met à prier son dieu de lui révéler le mot de passe. Il vient sous forme de rébus dans lequel nous devinons “Plume Blanche”. Ukularmu est satisfait et nous dit de nous servir, mais pas du bouclier qui est à Sekelock, garde du corps de Ras Nsi entraîné par Ukularmu et plus grand guerrier que Ras Nsi. Sekelock est actuellement avec les femelles.
Artus récupère une armure un peu plus habillée et Voorsharkaar son équipement. Nous faisons le plein de flèches.
Les questions de Sophrosyne au sujet de Sekelock et Ras Nsi perturbent le serpent qui s’étonne que nous ne sachions pas tout ça ; il demande si nous sommes nouveaux, si nous avons déjà eu le rituel. Il nous renifle et décrète que non, mais que Voorsharkaar a le sang pur. Tandis que Sophrosyne commence à baratiner Ukularmu, Cendre s’alarme et la pousse - ainsi que le reste du groupe - vers la sortie.
[+2500 xp]
Partie du 6 janvier 2023
Alliés de circonstance
- Avec Julien, Fabian, Laetitia, Xavier, Patrice et Sam
Pendant que le groupe s’interroge sur la suite des opérations, deux malisons entrent dans la salle de l’autre côté de la statue de cobra ; seuls Bharash et Voorsharkaar les voient et engagent le combat. Des renforts arrivent de part et d’autre : du côté des Yuan-ti une femme-serpent vêtue de soie jaune et des gardes des couvées ; de notre côté Cendre et Noludek ; du côté de lui-même le tricératops libéré qui charge et embroche un garde. La femme charme Cendre pour qu’il cesse de les attaquer et s’adresse à Voorsharkaar en Yuan-ti (sans succès car il ne comprend rien). Elle dit alors dans un mauvais Commun “Arrêtez le combat inutile, nous avons à parler”.
Tandis que le tricératops sort du palais avec sa victime et va l’écraser consciencieusement sur la route, un garde ferme la porte derrière lui. A l’insu de la Yuan-ti, Cendre se libère du charme. Elle propose d’aller dans ses quartiers pour discuter, et après une brève hésitation résistante, nous la suivons dans une petite pièce à gauche de l’entrée.
La pièce est meublée de coussins et sent l’encens ; les murs sont couverts de peintures sur le thème inévitable des serpents ; il y a un coffre orné de gravures (toujours ophiques).
La femme se love confortablement sur un coussin et Sophrosyne l’imite, tandis qu’Artus, Dros et Falorin restent dans l’entrée de la pièce et que les autres restent debout. Elle se présente comme étant Fenthaza, l’Oratrice de Dendar - et ne peut aller plus loin car Cendre fait mine de lui décocher un coup de poing en s’arrêtant à un souffle de son visage. Moins assurée, Fenthaza nous propose son aide car elle sait ce que nous voulons. Elle aussi en veut à Ras Nsi qui n’a jamais vraiment embrassé la foi des Yuan-ti et les a forcés à s’enterrer dans le palais ; elle, elle veut la liberté. Selon elle, Nsi vêtu de ses bandelettes est diminué, abandonné par Dendar qui ne soutient plus son champion déchu (et ne lui a peut-être jamais vraiment fait confiance étant donné qu’il était avant cela un champion d’Ubtao). A présent, il se terre avec Sekelock, un guerrier puissant mais stupide et faisant preuve de peu de dévotion durant les rituels (selon les mots de Fenthaza). C’est le Nécromant qui a demandé à Ras Nsi de garder son cube. A la question de savoir si le Nécromant est le Dieu de la Mort mentionné par le chaman grung, la réponse amusée est qu’il n’a rien d’un dieu.
Fenthaza propose de nous expliquer comment nous rendre dans les quartiers de Ras Nsi : elle nous donnera des informations et nous aidera à le tuer, notre part du contrat étant justement de le tuer. Voorsharkaar demande si les prisonniers seront aussi libérés mais elle répond qu’ils doivent purger leur peine pour avoir pénétré sur le territoire des Yuan-ti. Les plus forts, les élus parmi eux, se voient proposer de prendre part au rituel qui permet à un humain de devenir un Yuan-ti. D’ailleurs elle offre ce choix à Voorsharkaar et Artus et se prend deux refus dont un accompagné de menaces de la part de Voorsharkaar. En fin de compte, elle accepte de libérer les prisonniers et nous donne un trousseau de clés que Voorsharkaar reconnaît comme étant le trousseau qui ouvre l’endroit où il était enfermé la première nuit de sa captivité.
Les trois prêtresses à son service, Atakiti, Kultha et Nyss respecteront également le marché passé avec nous. Le job des prêtresses est d’interpréter les cauchemars que Dendar envoie.
Une idée en entraînant une autre, Sophrosyne demande si Fenthaza connaît les 3 esprits/guenaudes qui hantent les cauchemars de Falorin : oui, le nécromant était accompagné d’une petite troupe et elles en faisaient partie. Mais elle est étonnée qu’elles soient toujours vivantes car cela date d’il y a très longtemps. Elle nous conseille de nous méfier d’elles car elles sont très dangereuses, et elles ont été enfermées dans la Tombe des 9 dieux avec le Nécromant.
L’hypothèse de Fenthaza concernant les clés créées par le Nécromant pour ouvrir sa propre tombe scellée est qu’il est fou (tout simplement) et qu’il cherche à se divertir.
Les femelles du palais respecteront également le marché car elles soutiennent Fenthaza. En revanche, les mâles restent aveuglément fidèles à la force de Ras Nsi et s’opposeront donc à nous. Pour les gardes des couvées, cela dépendra : elle nous donne des morceaux de soie jaune tirés de son coffre et semblables à sa tenue et nous dit de les porter autour de notre cou pour qu’ils nous laissent tranquilles. Par contre, si un mâle leur ordonne de nous attaquer, ils obéiront.
Un grand serpent garde la réserve et si nous voulons y entrer, il faudra dire le mot de passe “Masque de sang” en Yuan-ti. Le groupe s’essaie à retenir et prononcer l’expression et Sophrosyne s’en tire avec le plus d’honneurs.
Disséminés dans le palais, il y a des portails de jade qui permettent à Ras Nsi de se déplacer d’un lieu à l’autre par magie. Malheureusement Fenthaza ne connaît pas le mot de passe et elle aimerait beaucoup le connaître ; elle semble donc assez ennuyée quand on évoque la possibilité de détruire les portails pour empêcher les déplacements de Ras Nsi mais concède qu’ils devraient être destructibles.
Nous réfléchissons à un moyen de se débarrasser de Sekelock et Bharash demande si les femelles du harem ne pourraient pas s’en charger. Cela semble possible à Fenthaza mais le souci est qu’un portail de jade mène directement au harem. Cela dit, elle va demander à Neïma, la favorite de Sekelock, de l’occuper pendant un bon moment. Une autre possibilité est de demander à Xopal, la chimiste du palais, si elle connaît un poison assez puissant pour passer outre la forte constitution et incapaciter un Yuan-ti, et de l’administrer à Sekelock.
A la question sur les points faibles de Ras Nsi, Fenthaza répond qu’il tient à sa vie. En dehors de cela, c’est un puissant guerrier et il possède un sabre de flammes. De plus, il a dû tisser des pièges magiques dans la zone où il loge et a des morts-vivants à son service (youpie !).
Nous demandons à Fenthaza de dessiner un plan pour rejoindre Ras Nsi et elle s’exécute avec les fournitures de dessin de Noludek, nous fournissant un plan du palais en prime. Une rivière souterraine permet d’accéder à la salle d’audience par une porte dérobée.
A la demande de Noludek, elle signe le plan.
Lorsque nous sortons de la pièce, Cendre interroge Fenthaza au sujet des cauchemars. Elle lui répond qu’elle peut lui montrer et nous emmène dans une pièce avec un autel sacrificiel d’où partent des rigoles remplies de sang qui se déverse dans le bassin en contrebas (celui que Cendre avait vu depuis le balcon du gong). Arrivée devant la porte de la pièce réservée aux prêtresses, elle toque un code et la porte s’ouvre. Dedans, trois femmes Yuan-ti entourent un bassin rempli d’un liquide noir et fumant qui rappelle très fortement la surface du portail menant au Labyrinthe des ombres. Cendre entre dans la pièce et la porte se referme derrière lui.
[Evènements uniquement connus de Cendre]
Cendra active son tatouage d’Ubtao, ce qui fait hisser les trois prêtresses de fureur mais Fenthaza les calme en déclarant que son dieu et le leur sont de vieilles connaissances après tout. Cendre s’immerge dans le liquide et se retrouve dans une plaine désolée où un immense serpent tellurique le gobe. Il hurle mais aucun son ne sort de sa bouche, et sort la tête du bassin. Le “liquide” qui coule sur son corps ne laisse aucune trace. Cendre veut en voir plus et replonge mais cette fois il perd pied et ne voir plus que du noir, n’entend plus rien. Puis il voit un point lumineux qui s’agrandit et il revit le passé (qu’il avait déjà vu dans le labyrinthe), Ubtao cloué au sol, les dragons d’ombre dans le ciel. Ubtao lui dit 3 mots : “Cité des Portes” et cela fait comme un éclair de glace dans la tête de Cendre. Il s’extirpe du bassin en tremblant de peur, Fenthaza échange encore quelques mots avec lui puis il sort de la pièce et rejoint le groupe.
Avec le trousseau de clés, Voorsharkaar ouvre la grille de la salle des prisonniers. Dans la pièce se trouve un des fameux portails de jade qui est en fait incrusté dans le granit.
Il y a des systèmes de poulies pour maintenir les prisonniers bras attachés en l’air, et quatre puits dans le sol pour y mettre d’autres prisonniers.
Voorsharkaar sort d’un des puits un batari à bout de forces.
Un des prisonniers attachés aux poulies est une femme d’une quarantaine d’années, mince et sale. Elle cachait une dague dans son dos et se présente comme Oloma Authdamar. Elle naviguait en tant qu’éclaireuse à bord de la Déesse des Etoiles, un navire volant halruaan qui s’est crashé dans la jungle. Elle tient la dague de son compagnon qui est mort après la lui avoir donnée, et elle s’inquiète de savoir ce qu’on pense d’elle en sachant qu’elle aurait peut-être pu le sauver si elle avait avoué posséder la dague. Sophrosyne la rassure en lui disant qu’elle a agit comme il fallait, mais elle se tourne vers Voorsharkaar pour en avoir confirmation avant de se détendre.
Le dernier prisonnier est un triton de feu à qui Bharash parle en draconique. Le triton dit que la femme ne survivra pas à sa sortie de la prison et du palais. C’est un soldat qui vient d’une escouade de la Vallée de l’honneur perdu. Quand on lui explique que le bastion des tritons de feu, Hrakhamar, a changé de propriétaire et que ce ne sont plus ni les tritons, ni les kobolds, mais bien les nains qui le tiennent à présent (avec pour étayer ces dires Sophrosyne qui montre une des écailles de Tsindelor) et qu’il ferait mieux d’aller partout ailleurs plutôt que là, il est impressionné puis part se promener dans le palais.
Voorsharkaar envoie un message à Syndra via sa pierre messagère pour lui dire qu’on a libéré les prisonniers. Syndra répond avec un certain enthousiasme de les lui envoyer au campement et qu’elle les couvrira.
Oloma demandant une armure et des armes, nous allons vers l’armurerie et très rapidement elle dit le mot de passe à Ukularmu. Comme Sophrosyne s’étonne qu’elle le connaisse, elle répond qu’elle l’a entendu et admet parler Yuan-ti en plus d’autres langues. Son plan avant sa libération était de devenir une Yuan-ti elle-même si elle restait assez longtemps et faisait des efforts pour apprendre leur langue ; pressée de questions, elle admet ne plus en avoir envie et craint qu’on ne la juge mal maintenant que nous savons tout cela. Sophrosyne dit qu’elle s’en fiche si Oloma veut encore devenir une Yuan-ti et que c’est sa décision, mais Voorsharkaar a une réaction épidermique à ces propos et fustige Sophrosyne pour ce qu’il prend pour des encouragements à choisir la voie du mal.
Oloma se voit proposer de rejoindre Syndra mais préfère rester avec nous ; Bharash lui répond que si elle se sent ou se montre trop faible, on l’enverra droit chez Syndra.
[+2000 xp]
Partie du 3 février 2023
Maman les p’tits bateaux
- Avec Julien, Fabian, Laetitia, Xavier, Olivier et Sam
Le groupe va à la réserve où Sophrosyne prononce le mot de passe à l’attention du serpent géant qui y somnolait. Celui-ci donne un coup de queue dans un mur qui ouvre une porte dérobée. Sophrosyne récupère 10 blocs d’encens soporifique et un stock d’encens normal ; Falorin et Noludek prennent des feuille de papier.
De la porte sort un garde des couvées, mais une voix humaine le rappelle à l’intérieur - un esclave, selon Oloma qui nous presse de quitter la réserve car le serpent commence à poser des questions gênantes.
La pièce révélée derrière la porte sent l’urine mêlée à l’encens soporifique. S’y prélasse un Yuan-ti à turban rouge qui s’évente, l’esclave qui est un jeune et mince Chultais, 4 gardes de couvées et beaucoup d’esclaves (enchaînés ou non) à l’air hagard qui tissent, cuisent des choses ou ne font juste rien. Falorin “suggère” au Yuan-ti d’ignorer le groupe et le sort fonctionne tellement bien que quand l’esclave tente de raisonner son maître au sujet de notre présence, les invectives fusent. Nous pouvons donc descendre tranquillement jusqu’à la rivière, les 3 gardes des couvées supplémentaires croisés en chemin nous ignorant également. Trois barques attendent le long de la berge.
Une porte en bois mène au laboratoire de Xopal selon le plan ; après inspection, Sophrosyne déclare ne pas trouver de pièges mais la porte est fermée à clé. Falorin frappe à la porte et comme ça ne répond pas, il saisit la poignée… et devient aveugle. Mais Noludek le soigne et il retrouve la vue. Dans la main de Falorin se trouve une petite aiguille d’os empoisonnée qui est sortie de la poignée. En saisissant la poignée, la Main de mage de Sophrosyne provoque l’expulsion d’une seconde aiguille mais la porte reste fermée. Sophrosyne frappe à la porte et une voix répond en Yuan-ti qu’elle a déjà dit de passer par l’autre côté. Nous décidons donc de faire le tour, repassant devant le Yuan-ti enturbanné toujours oublieux de notre existence (et son esclave qui se prend des baffes quand il insiste au sujet de celle-ci) et nous entrons dans le laboratoire de Xopal. La pièce est humide, moite et remplie de plantes ; devant la porte piégée se trouve une lourde armoire. Cinq zombies boostés de diverses manières font tapisserie.
Xopal est une Yuan-ti qui porte un tablier de cuir et semble mécontente d’être interrompue. Elle demande ce qu’on veut en yuan-ti puis en commun. Falorin répond qu’on vient chercher la commande de Fenthaza, ce qui ne lui parle pas ; il insiste donc sur le fait que la commande est le poison pour mettre son plan à exécution et tuer le maître. Mauvaise réponse : Xopal rit et rétorque que jamais elle ne trahira son maître (et accessoirement que Fenthaza a choisi des esclaves vraiment très bêtes pour accomplir sa mission). Le combat s’engage quand Xopal balance une fiole de liquide vert sur Cendre, Falorin et Sophrosyne - ainsi que sur un zombie - mais Cendre la paralyse et la jette à terre, cassant ainsi toutes les fioles cachées dans le tablier. Un nuage de poison s’élève et commence à remplir la pièce. Le groupe recule mais pas suffisamment vite ; le poison, les griffes des zombies et surtout leur explosion quand ils meurent fond quelques dégâts. Xopal meurt de la Flèche de foudre de Noludek et les zombies sont éradiqués peu après. Le poison finit par se dissiper et nous inspectons la pièce. Sur Xopal, on trouve un trousseau de 2 clés en cuivre et une seringue en bronze avec tube de verre marqué de 3 doses. Clairement, elle se servait des zombies pour expérimenter ses poisons. Un coffre fermé à clé renferme une vingtaine de doses de poison étiquetées en commun : 10 doses de “Venin de serpent”, 5 doses d’ “Essence éthérée” (extrêmement coûteux) et 5 doses de “Torpeur” (extrêmement coûteux aussi). Falorin, Noludek et Bharash prennent chacun 2 doses de venin, 1 de torpeur et 1 d’essence. Cendre n’en voulant pas, Sophrosyne embarque les doses restantes.
Entendant les bruits de pas d’une troupe nombreuse en provenance du couloir, le groupe pousse l’armoire, déverrouille la porte et s’empresse de retourner dans la grotte.
A l’avant des barques, une petite clochette tinte au moindre mouvement. Le groupe se répartit dans 2 barques : Falorin, Cendre, Dros et Artus dans la première ; Bharash, Noludek, Sophrosyne, Oloma et Voorsharkaar dans la seconde. Dros rame énergiquement à contre-courant et Bharash attache une corde pour relier les deux barques et se faire tracter.
Au bout d’un moment, la première barque racle quelque chose sous la surface et une espèce de tête de poisson mort au bout d’un long cou sort de l’eau pour frapper Cendre. Deux autres têtes apparaissent, puis encore deux : c’est une hydre morte-vivante. Une tête attrape Falorin par la cuisse et le soulève hors de la barque jusqu’à ce que Sophrosyne tire une flèche dessus ; la tête se détache et tombe dans l’eau avec sa proie qui se met à crier en remontant à la surface. Cendre saute sur la bête et coupe une autre tête. Une des têtes restantes pousse un hurlement qui glace les sangs de Sophrosyne et Noludek, leur compliquant la visée.
Dans l’eau, les deux têtes coupées jouent les requins autour de Falorin mais l’apparition d’une quinzaine de fées gardiennes leur font passer l’envie de poursuivre leur harcèlement. Sophrosyne et Noludek lancent une corde à Falorin pour le ramener dans leur barque, mais Noludek se fait gober par une tête, laissant Sophrosyne seule pour tracter le barde au sec.
Une autre tête saisit Bharash dans sa gueule et l’utilise pour frapper Cendre qui avait entretemps quitté le dos de l’hydre pour s’accrocher au mur, mais tous deux évitent les dégâts. Bharash coupe la tête qui était occupée à faire descendre Noludek dans son gosier : tête et gnome tombent à l’eau, permettant à Noludek de se dégager et de remonter sur la barque avec l’aide de Falorin. Grâce aux encouragements du barde, Sophrosyne parvient à combattre sa peur de l’hydre et à libérer Bharash d’une flèche bien placée, et Noludek dégomme la dernière tête. Le corps de la bête ne bouge plus, mais les têtes continuent à requiner dans l’eau et Falorin replonge dans l’eau pour aller aider le paladin - à la grande contrariété de Sophrosyne qui décide de les laisser se débrouiller.
Les têtes restantes sont promptement éliminées et le trajet en barques peut reprendre. Nous passons devant la tanière de l’hydre mais personne n’a envie d’aller l’explorer tellement l’odeur de charogne qui s’en dégage les rebute, et très vite les deux barques arrivent à côté d’une toute petite plage sur laquelle donne une porte en pierre chaude au toucher et suintante d’humidité.
Sophrosyne sèche les vêtements du groupe mais refuse de faire de même avec Falorin, lui reprochant de s’être volontairement mouillé - et accessoirement, exposé au danger - en sautant de la barque pour aller aider le paladin qui s’en sortait pourtant très bien tout seul.
Avisant un éperon rocheux en face de la plage, Cendre décide d’aller se reposer dessus plutôt que sur la plage encombrée et y emmène aussi Sophrosyne.
[+2000 xp]
Partie du 3 mars 2023
La confrontation finale (pour quelqu’un en tout cas)
- Avec Julien, Fabian, Laetitia, Xavier, Olivier et Sam
Le groupe prend un petit repos bien mérité… sauf Falorin qui se plaint qu’il est mouillé, qu’il a froid et qu’il va s’enrhumer. Il enlève tous ses vêtements dans l’espoir de pouvoir les faire sécher en les coinçant contre la porte chaude, mais ça fonctionne plutôt mal et il claque des dents de froid (ou fait semblant…). Son petit cirque finit par convaincre une Sophrosyne résignée de revenir sur la plage pour sécher ses affaires, et il la remercie avec effusion et un gros poutou. Entretemps le groupe aura pu voir qu’il est vraiment très amaigri, la peau décolorée et parcourue de veines sombres autour de sa blessure noire au flanc.
Des voix se font entendre en aval de la rivière et le groupe repart dans les barques dont Sophrosyne a mutilé les clochettes pour les rendre silencieuses. Cendre a l’impression de voir Dendar dans le noir. Au loin résonne longuement le bruit du gong.
Devant nous, une lueur d’un vert maladif s’échappe d’une crevure de 3 mètres de large dans la paroi ; au travers, on distingue le palais et des silhouettes nombreuses qui nous regardent avec un peu d’étonnement. Falorin lance rapidement un Motif hypnotique dans la salle et empêche Artus de décocher une flèche au seul individu qui semble affecté par le sort.
Lorsque la barque accoste, un Yuan-ti tranche le ventre du barde d’un coup de cimeterre avant de le mordre, tandis qu’un autre lui décoche des flèches ; Falorin bat en retraite et va se cacher derrière Dros avant que ce dernier ne charge et encorne un ennemi. Cendre et Sophrosyne règle rapidement le sort d’un autre.
D’un côté de la salle, deux archers arrosent le groupe de flèches ; au fond, un énorme Yuan-ti roule des mécaniques en donnant des ordres et on comprend très rapidement qu’il s’agit de Sekelock vu la description qu’on nous en a faite. Il pointe Cendre de son cimeterre et murmure des mots qui, bien qu’inaudibles, terrorisent Cendre et Dros ; Dros court dans la rivière, lâche sa hache et s’enfuit à la nage. Cendre a plus de chance car Falorin (qui tente de le convaincre que le gros serpent n’est qu’un ver de terre) et Luciole (qui se frotte à ses jambes en ronronnant) l’aident à apaiser ses craintes et, après un bref instant de concentration, il repart au combat. Il faut un peu plus de temps à Dros pour reprendre ses esprits et c’est un peu honteux qu’il reprend pied sur la berge.
Sophrosyne lance Ténèbres dans la salle et recouvre les deux archers, gênant au passage la visibilité de Sekelock. Bharash fonce sur lui et le provoque d’un “Au nom de Moradin, tu vas payer pour tous tes crimes… que je ne connais pas”. Un duel s’engage entre les deux, Sekelock enserrant Bharash dans ses anneaux et le paladin lacérant le Yuan-ti de coups de hache. Sophrosyne rejoint Bharash et tente de l’aider, mais les archers (qui sont sortis de la sphère de ténèbres) les prennent pour cible - sans grand succès toutefois. Les insultes de Falorin sur la mère de Sekelock laissent ce dernier de marbre.
Cendre fait du parkour sur les murs pour contourner la sphère de ténèbres.
Soudain, une grosse sphère de feu traverse la pièce et va s’écraser en explosant, touchant les deux archers qui braillent “non maître !” et Sekelock qui prend un air horrifié ; Bharash et Sophrosyne esquivent les dégâts. Cendre hurle de rage le nom de Ras Nsi, mais celui-ci s’est déjà réchappé via le portail de jade de la pièce. Sekelock relâche son emprise sur Bharash et finit par s’effondrer. Les deux archers tentent de se rendre, mais Cendre et Dros les achèvent. Dros fend le portail de jade en deux.
Sekelock se prélassait sur un trône de fer ressemblant à une hydre et surmonté d’un triangle bleu. Falorin tique sur la non-ressemblance de la pièce avec la salle d’audience du plan de Fenthaza, mais sa baguette des secrets révèle une porte dérobée que Sophrosyne inspecte jusqu’au moment où elle se met à tourner lentement, révélant une pièce éclairée d’une lumière douce.
La pièce est richement décorée, avec des coussins et un lit sur lequel se prélasse un Yuan-ti enveloppé de bandelettes : c’est Ras Nsi. Sur les murs se trouvent des symboles magiques et des boucliers, que Ras Nsi active d’un mot magique - “Silum” - et qui se mettent à tourner autour de lui. Il nous invite à entrer en chultais avant de se mettre à parler en Commun.
La pièce sent l’encens mais aussi la pourriture, la putrescence, les blessures qui ne guérissent pas. Deux mannequins portent des vêtements de Mages rouges de Thay ; parmi les piles de trésors au sol se trouvent un grimoire, une harpe sur pied dorée, et un sabre enflammé dont Ras Nsi se saisit.
Sophrosyne donne un coup de coude à Dros en montrant le portail de jade dans la pièce, et il va se placer devant.
A l’odeur, Falorin déclare que Ras Nsi est déjà mort une fois et celui-ci, surpris, acquiesce et précise qu’il est revenu à la vie. Quand Centre lui demande pourquoi il a renié Ubtao, il répond que le dieu a refusé d’intervenir dans la guerre entre Mezro et Omu, qu’il a refusé d’aider son peuple dans les guerres fratricides. Ubtao l’a abandonné, mais Dendar l’a trouvé ! (une phrase très pieuse qui manque sérieusement de conviction aux oreilles de Falorin et Sophrosyne). Cendre rétorque qu’il n’a pas été abandonné, qu’Ubtao l’a laissé dans le labyrinthe de sa conscience… tout comme lui, Cendre, mais lui ne fera pas le même choix - rugit-il avant d’activer son tatouage qui le recouvre d’une fine armure de glace en plus des griffes habituelles.
Falorin anime dix pièces d’or qu’il fait léviter et envoie vers les boucliers, en faisant tomber quatre au sol. Cendre abat le dernier bouclier d’un tir puis fonce sur Ras Nsi, traversant le bouclier d’énergie de celui-ci pour le frapper. Ras Nsi s’approche de Bharash et le frappe, forçant le paladin affaibli à poser un genou au sol.
Sur un mot du Yuan-ti, quatre goules sortent d’urnes aux quatre coins de la pièce ; elles s’en prennent à Noludek, Dros, et Sophrosyne qui est temporairement paralysée. Cendre fait un salto sur les épaules de la voleuse et va atterrir parmi les goules pour les tuer.
Les pièces enchantées de Falorin continuent à faire des dégâts mais le barde ayant vu que la situation s’envenimait dans la chambre, bat en retraite derrière le mur de la salle d’audience d’où il ne voit plus le combat ; il demande donc si Ras Nsi est toujours vivant, ce qui lui vaut un “à ton avis, couillon ?!” agacé de Sophrosyne.
Ras Nsi lance alors une boule d’énergie qui explose dans l’encadrement de la porte et touche le barde, heureusement sans lui faire perdre sa concentration. Il recule encore un peu plus loin, hors de portée des attaques… et toujours sans savoir ce qui se passe à l’intérieur.
Le combat se poursuit entre goules et aventuriers, avec une intervention ponctuelle de Ras Nsi. Voyant que ça commence à sentir le roussi pour lui, le Yuan-ti provoque Dros en lui parlant des minotaures qu’il a tués, et quand celui-ci lui fonce dessus Ras Nsi se téléporte dans son dos et disparaît par le portail en utilisant encore le mot “Silum”.
Un peu surpris par cette non-conclusion du combat, le groupe reprend vite ses esprits et fouille la pièce à la recherche du dernier cube. C’est Cendre qui le repère dans un miroir, posé sur une table où il n’est pourtant pas visible. Il passe donc sa main au travers du miroir et récupère le cube. Falorin embarque un manteau cormyrien de belle facture, Cendre trouve un livre de sorts sous les coussins, Sophrosyne récupère 30 gemmes de 50 po chacune qu’elle met dans le butin de groupe, et on embarque aussi le grimoire. Falorin regarde tristement la magnifique harpe qu’il aurait bien emportée si elle n’était pas si grande.
On entend des voix au loin, le bruit du gong qui retentit à nouveau, et nous décidons d’emprunter le portail pour nous échapper : Sophrosyne suggère qu’il suffit de penser à la destination, par exemple la prison (où nous savons qu’il y a un autre portail) en prononçant “Silum” et que ça devrait fonctionner. C’est Bharash qui passe en premier dans le portail, suivi de Cendre, Sophrosyne, Falorin et Noludek qui tentent de passer en même temps et se font repousser violemment par le portail - ils passeront ensuite l’un après l’autre.
Bharash
Il prononce mal le mot magique et se retrouve dans une énorme pièce, sur un promontoire… et dans le dos de Ras Nsi qui harangue une quarantaine de fidèles en contrebas. Bharash s’approche en douce pour frapper Ras Nsi dans le dos mais un garde le prévient et il esquive les coups. En riposte, il tente de métamorphoser le paladin en larve, ce qui lui faut un “tu fais n’importe quoi” méprisant de ce dernier. Ras Nsi lui annonce qu’il va écraser cette larve et cette fois le sort passe. Ras Nsi saisit le drakéide-nain-larve dans son poing et commence à l’écraser.
Cendre et Sophrosyne
Ils arrivent comme prévu dans la prison et sont étonnés de ne pas y trouver Bharash, mais en entendant Ras Nsi gueuler derrière le mur ils devinent que ça craint et se mettent à courir dans le couloir. Au passage, ils croisent Fenthaza qui prend peur quand elle comprend que Ras Nsi n’est pas mort, mais Sophrosyne la convainc que c’est le moment ou jamais d’aider le groupe à en finir avec lui et elle les suit. Arrivés au bout du couloir du gong, Sophrosyne rend Cendre invisible pour qu’il esquive les gardes en faction près du gong.
Falorin
A sa seconde tentative avec le portail, il se fait transporter dans une pièce parfumée peuplée de Yuan-ti pur-sang vêtues de voiles : il a atterrit au harem. Cela semble lui convenir comme destination puisqu’il s’installe confortablement sur les coussins et accepte la nourriture qu’une Yuan-ti lui propose, pensant qu’il a été envoyé là par le maître.
Noludek
Il arrive dans la prison et entend également Ras Nsi crier derrière le mur. Apercevant les fentes dans le mur par où le sang des sacrifices s’écoule vers le bassin dans la grande salle, il se transforme en chauve-souris et passe au travers, puis fonce sur Ras Nsi en se retransformant en gnome pour lui faire lâcher le palalarve. Mais il rate son coup, glisse sur la balustrade, se raccroche et Ras Nsi lui frappe les bras de son sabre pour le faire lâcher. Il finit par lâcher et fait plouf dans le bassin de sang en contrebas. Le Yuan-ti demande si c’est ça (la larve) qu’il voulait, avant de lâcher Bharash-la-larve en direction du sol de la grande salle.
Dans la grande salle
Bharash-la-larve va s’écraser sur le sol et reprend forme naine dans une mare de sang, inconscient. Cendre contourne les gardes et court pour sauter puis faire Pas brumeux sur la plateforme, derrière Ras Nsi qu’il poignarde. Le sang du Yuan-ti se met à couler dans le bassin, sacrifié à son propre dieu. Cendre se saisit de l’épée de flamme, crache “apostat” au cadavre de sa némésis, et saute en bas de la plateforme.
Fenthaza et Sophrosyne arrivent devant le gong ; la prêtresse dit des choses aux Yuan-ti rassemblés, dont on comprend seulement “Dendar, Ras Nsi, Fenthaza” mais surtout elle arbore un sourire qui déplaît foncièrement à Sophrosyne.
Malgré les Yuan-ti qui lui déconseillent de sortir car il paraît qu’il y a de dangereux étrangers qui rôdent, Falorin décide de quitter le harem par le couloir et… arrive devant l’assemblée de Yuan-ti dans la grande salle. Il se rend très vite invisible et s’éloigne à pas de loup en direction de l’escalier.
Cendre pointe son sabre vers Fenthaza et lui ordonne de respecter sa parole. Pour achever de la convaincre, Sophrosyne lui titille discrètement le dos de sa dague. La Yuan-ti glousse et lui dit “un peu plus haut, coquine”, ce qui lui vaut d’avoir la pointe de la dague enfoncée plus profondément dans la peau. Elle déclare alors en Commun - avec traduction simultanée en Yuan-ti fournie par Oloma - que nous avons sauvé leur peuple et qu’en gage de gratitude elle et son peuple nous laisseront quelques minutes pour nous en aller.
Les membres du groupe qui étaient en bas remontent par l’escalier, y compris Falorin qui va lui aussi piquer le dos de Fenthaza de sa dague en lui demandant de nous accompagner jusqu’à la porte de sortie. Elle s’exécute et nous ouvre la porte. Sophrosyne lui murmure à l’oreille “tu vois quand tu veux” avant de l’embrasser dans le cou et de la relâcher, et Cendre lui dit de dire à Dendar qu’il arrive.
Les portes se referment derrière le groupe, et de grands cris se font alors entendre à l’intérieur.
[+5000 xp]
Partie du 31 mars 2023
La meilleure technique avec les ennemis : bourriner dedans pour leur faciliter le décès (sic)
- Avec Julien, Fabian, Laetitia, Xavier, Olivier et Sam
Sophrosyne s’étonne que Falorin sent le parfum et il lui répond qu’il a trouvé une bouteille dans sa nouvelle veste mais qu’elle s’est cassée. L’explication est acceptée par Sophrosyne même si elle aurait bien voulu connaître la marque du parfum.
Une discussion plus sérieuse s’engage pour savoir où aller : Falorin veut retourner au village grung, Dros veut rejoindre Syndra. Pour finir, nous nous dirigeons vers le village et croisons le tricératops qui paît dans les hautes herbes et que Cendre veut emmener avec nous.
Dans les hautes herbes, il y a aussi des éclairs métalliques et du mouvement, que seul Noludek voit et qu’il s’avère incapable de décrire au groupe. Qu’à cela ne tienne, l’explication arrive sous la forme d’une volée de flèches tirée par des Yuan-ti menés par une cheffe en sorte de kimono rouge. Sophrosyne agite son morceau de soie rouge dans l’espoir - hélas déçu - de faire cesser les tirs. Tout le monde se cache, sauf Noludek qui se jette à plat ventre et se fait transformer en pelote d’épingles inconsciente. Bharash tombe aussi dans les pommes mais Falorin le soigne et le réveille. Dros ayant été fort blessé, Cendre le charge sur le dos du tricératops tout comme Noludek ; ciblé par une flèche, il la renvoie promptement à son expéditeur. Artus nous dit d’aller vers l’eau et le groupe s’exécute ; Falorin soigne Noludek en route.
Le groupe se met à nager, suivi par le tricératops, mais Oloma et Artus s’en sortent plutôt mal. Bharash aide Artus et Falorin se transforme en dauphin pour aider Oloma. Sophrosyne et Dros, qui nagent superbement bien, font la course (enfin, Sophrosyne fait la course ; Dros se contente d’avancer). De loin, nous voyons les Yuan-ti partir vers le palais où ils ne manqueront sans doute pas d’être surpris par le changement de gérance.
Arrivés sur la berge, nous discutons pour savoir qui a atterri où avec le portail de jade, et Falorin finit par lâcher le morceau au sujet du harem ; ça fait beaucoup rigoler Sophrosyne qui lui conseille de rester toujours en aussi bons termes avec Tymora.
Voorsharkaar n’a pas fière allure avec sa lourde armure qui ruisselle d’eau et Sophrosyne le convainc de l’enlever pour sécher plus vite. Il s’exécute pour la plus grande joie de la tiefling et de Falorin, qui profitent tous deux du plaisant spectacle de ce corps musclé par l’entraînement (et comptent ses cicatrices mais n’arrivent pas au même chiffre : elle en compte 30 et lui 29 - c’est Falorin qui a raison). Sophrosyne propose à Dros d’enlever ses vêtements également mais sans succès.
Des grungs nous ayant rejoints, Bharash et Cendre essaient de les convaincre de ne pas tuer le tricératops avant une semaine pour lui laisser le temps de guérir. L’idée ne fait pas son chemin dans le petit crâne des grungs, mais Sophrosyne mime le tricératops qui engraisse pendant une semaine de broutage et ça, ça leur parle ! Ils acceptent donc la demande.
Lith identifie le manteau de Falorin comme venant de Téthyr et ses propriétés magiques rendront Falorin plus difficile à toucher. Il explique aussi que Syndra lui a donné un parchemin avant de quitter la ville : c’est un sort pour un cercle de téléportation qui devrait nous permettre de revenir de Port Nyanzaru après que Syndra nous y ait envoyé avec son propre cercle. Il n’est pas sûr d’arriver à apprendre le sort… mais bon, presque sûr d’y arriver quand-même.
Le groupe hésitant à courir le risque de rester coincé à Port Nyanzaru, Lith soutient qu’on devrait suivre l’idée de Syndra et avertir les autorités de la ville pour qu’ils sachent ce qui se passe à Omu et puissent reprendre le combat si on échoue. Par ailleurs, ça ne nous ferait pas de mal de refaire le plein de potions, rations, et de prendre un peu de repos confortable.
(Falorin enlève enfin son casque de mineur)
Le chaman grung nous accueille avec effusion en s’exclamant qu’il n’a pas douté un seul instant de notre succès (“menteur”, pense Sophrosyne). Il nous apprend que pendant leur combat rituel, Cendre a reçu une partie de la bénédiction des esprits que lui-même a reçue : il va aussi se transformer en crocodile. A la question de Sophrosyne de savoir s’il pourra contrôler son pouvoir, le chaman répond qu’au début, il a tué plusieurs de ses femmes avant d’être capable de se contrôler. Cendre commencera à se transformer à la pleine lune, dans 8 jours (le 29 Uktar). Il y a une chance qu’il en soit transformé à jamais, comme le chaman est devenu plus sage que ses congénères. Quand la pleine lune viendra, Cendre devra affronter la bête en lui s’il refuse le don. Tout ça ne plaît pas beaucoup à Cendre mais le groupe le rassure, ensemble ils seront capables de l’aider à se contrôler parce qu’ils ne sont pas des femmes grungs !
Cendre se demande quoi faire de l’épée “indestructible” de Ras Nsi (qui ne fait plus de flammes) : il voudrait la briser pour symboliser la foi brisée de Ras Nsi, afin que la sienne ne se brise jamais. Bharash prie Moradin et communie avec lui pour savoir quoi faire de cette épée mais le dieu semble peu enclin à répondre.
Tout ce bazar religieux fait grogner Dros qui les prend pour deux idiots et leur dit qu’il ne faut pas s’adresser aux dieux pour briser cette épée quand on a un Vorn et son marteau en adamantium pour faire le job. Ensuite, l’épée pourra être reforgée.
Il est trop tard pour partir vers le campement de Syndra, nous décidons donc de dormir au village grung.
Cendre a du mal à dormir et se retourne beaucoup ; Sophrosyne va alors s’installer contre lui, dos à dos, pendant que Luciole se couche sur lui en ronronnant, et ça l’apaise.