26 Uktar 1490
Nous retournons devant les doubles portes aux visages ricanant, que Falorin ouvre, et arrivons dans une salle terminée par une grande tapisserie représentant une scène de banquet. Cendre ouvre la tapisserie en grand, et derrière se trouve une autre tapisserie représentant la même scène plus tard : ça se gave, ça se bat et ça copule à tout va. La tapisserie suivante se révèle encore pire : les nobles dévorent leurs serviteurs, le sanglier qui cuit au milieu de la salle rigole. A part Sophrosyne - qui en a vu d’autres dans sa vie - tout le monde se sent très mal, à un cheveu de palanain de la terreur. La voleuse déconseille d’ouvrir la dernière tapisserie mais Cendre le fait quand-même et elle ferme les yeux.
Au fond de la salle, accrochée au mur, se trouve une tête de sanglier géant dont les défenses portent encore des lambeaux de chair. Une pulsion aussi intense que brève pousse les mâles du groupe à mettre leur tête dans la gueule de l’animal, mais Cendre arrache la tapisserie et en recouvre la tête, mettant fin au charme. Peu désireux de s’attarder, le groupe repart, non sans que Lith ait brièvement inspecté la magie et confirmé que le charme aurait poussé les gens à mettre leur tête dans la gueule pour se la faire broyer jusqu’à ce que mort s’ensuive.
De retour dans la salle principale, on regarde en bas et on voit quatre espèces de fûts de pierre avec des gargouilles à quatre bras posées dessus.
Au bout du couloir nord se trouve une grande gueule de chacal avec la gueule entrouverte. Falorin et Cendre regardent dedans et voient une salle au sol orné de gravures. Un petit sarcophage doré orné de motifs d’almirajs est posé sur une barque funéraire au centre, et des statues de sphynx sont disposées dans les coins de la pièce.
Un nain en armure avec un turban jaune s’avance dans la salle par la gauche, bouclier levé. Cendre et Falorin lui hurlent d’arrête mais il ne les entend pas et pose son pied sur une dalle qui fait “clic” et des nuées de sauterelles sortent de la bouche des sphynx pour le dévorer sur place. Le mur de force lancé par Falorin pour protéger le nain n’a aucun effet… et puis la scène se rejoue, encore et encore, indiquant qu’il s’agit d’une illusion.
Sophrosyne tente de voir les hiéroglyphes au sol mais l’ouverture de la gueule est trop étroite ; elle demande à Vorn de l’agrandir et celui-ci démolit le mur jusqu’à ouvrir un passage d’une cinquantaine de centimètres. On voit mieux la salle, y compris les ossements là où le nain est mort, et Sophrosyne pointe vers la première dalle sur laquelle le nain a marché sans problème et qui est ornée d’un vautour, “le premier pas” comme l’indiquait la plaque de bronze.
Cendre court sur le mur pour rejoindre le couloir derrière la dalle en question, qui est fermé par une pierre toute lisse. Il pose le pied sur la dalle au vautour sans que rien ne se passe. Pendant ce temps, les mains de mage de Falorin et Sophrosyne enfoncent des pierres dans la gueule des sphynx - au cas où. Cendre tire à lui les restes du nain et trouve :
- 1 péridot de 500 po sur le turban
- 2 genres de perles de cristal : une bleue sombre et une violet vif
- 1 diamant de 500 po
- 1 masse naine
- 1 médaillon en acier avec le symbole de Moradin
Le tabaxi court alors sur le plafond pour sauter sur le sarcophage. Il ne se passe rien alors il nous rejoint d’un bond. La détection de la magie de Lith révèle abjuration et conjuration sur les sphynx, abjuration sur la barque.
Délaissant pour l’instant cette salle, on emprunte le couloir au sud de la grande salle qui se finit en T ; à droite, un couloir très court. Prenant à gauche, on arrive dans une grande pièce avec de l’humidité au sol et sur les murs, des gravures de guerriers aux têtes d’animaux. Des armes sont accrochées aux murs comme si les guerriers les tenaient. On trouve dans l’ordre :
- des hommes à tête de cigogne tenant des hachettes
- des femmes à tête de lézard tenant des masses
- des hommes à tête de panthère tenant des sarbacanes
- des femmes à tête de faucon désarmées
- des hommes à tête de chèvre tenant des faucilles
- des femmes à tête de grenouille tenant des tridents
Quelque chose chiffonne Falorin du côté des femmes sans armes et en passant la main sur le mur - ou plutôt au travers - il dissipe une illusion qui révèle une alcôve avec un socle sur lequel est posé une sorte de globe oculaire couleur lavande en cristal, qu’il récupère.
Un petit boyau s’ouvre dans le mur de droite de la salle, dans lequel Cendre et Falorin s’engagent en rampant. Ils finissent par arriver sur un balcon qui donne sur une grande salle de 40 mètres de long et sur lequel se dresse une énorme statue de fiélon ailé, aux poings levés. De l’autre côté de la salle, un balcon similaire sans statue mais avec un grand levier rouillé. La salle est une fosse profonde (on ne distingue pas le fond) avec 5 plateformes en bois flottant en l’air. Sur la plateforme du milieu se tient un squelette dont la tête est surmontée d’une coiffe triangulaire qui lui sort du crâne (orné du triangle de Ras Nsi).
[+ 2500 xp]
Partie du 2 février 2024
- Avec Julien, Olivier, Fabian, Xavier, Laetitia, Luc et Sam
Falorin et Cendre reviennent auprès du groupe. Lith nous informe que la masse naine trouvée sur le cadavre du nain à turban jaune est magique, tout comme le rideau d’eau au fond de la pièce. Falorin se saisit d’un trident, se fait attacher à une corde par Cendre, et va traverser l’eau sans que rien de notable ne se passe, sinon qu’il ressort parfaitement sec. De l’autre côté, la pièce ressemble exactement à la précédente mais en miroir (l’ordre des bas-reliefs est inversé).
Sophrosyne et Cendre décrochent chacun une sarbacane et Cendre tente de traverser l’eau, mais c’est comme si un géant le frappait et il est projeté vers l’arrière, trempé.
Falorin va chipoter dans le mur au même endroit où il avait trouvé l’alcôve, et déniche une seconde gemme ronde vert vif. Il rejoint le groupe, toujours sans encombre, et Noludek agrippe le trident et tente de passer en même temps que lui. A leur tour ils se font repousser violemment et Bharash tente d’intercepter Noludek… avec le plat de sa hache, ce qui inflige des dégâts au gnome.
Cendre récupère le trident et traverse sans souci. Il jette le trident de l’autre côté du mur d’eau, le groupe décroche le deuxième trident, et passe un par un avec celui-ci.
Un petit boyau est le miroir de celui de la salle précédente. Cendre entre dans le boyau le premier, suivi de Falorin.
Les aventures de Cendre & Falorin
Un mécanisme s’active et le couloir semble tourner sur un centre un peu plus loin, et se déplace également verticalement. Il fait tout noir et Falorin illumine alors une paroi du couloir. Le couloir est comme bloqué des deux côtés. Cendre inspecte les murs et ne décèle rien de particulier. Falorin s’approche d’une extrémité du couloir, et tente de voir s’il y a un espace entre le couloir et le mur qui bloque, mais ce n’est pas le cas. Cendre commence un peu à paniquer, mais Falorin illumine une des plumes de Cendre pour le rassurer et lui dit qu’il a une solution. Il lui attrape la patte de Cendre et tente de se téléporter vers le groupe grâce à la porte dimensionnelle.
Au lieu du groupe, Cendre et Falorin se retrouvent à nouveau dans l’obscurité, au milieu de choses visqueuses et puantes, oh oui, puantes. En y regardant de plus près, ce sont des cadavres, des cadavres en putréfaction. La lumière sur la plume de Cendre montre qu’il s’agit d’une salle a priori sans issue, avec une immense tête verte de démon. Tandis que Cendre tente de sortir de cette piscine de cadavres, un otyugh fait son apparition. Cendre et Falorin s’extirpent plus rapidement de la fosse et s’approchent rapidement de la tête du démon. Ses narines protubérantes cachent deux leviers. Cendre et Falorin ne savent pas lequel tirer et en choisissent un au hasard, le droit, se tenant par la main.
Ils se retrouvent face à une autre tête de démon, avec au pied de celle-ci une tête de squelette particulière : elle a une protubérance carrée. Visiblement, ils sont revenus au premier étage. Falorin s’empare de le tête de squelette avec le carré et… voilà que l’otyugh, confus, a voyagé aussi. Il se trouve entre Cendre et Falorin et les escaliers. Mais Falorin lui lance un sort lui faisant dire qu’il n’a plus faim. Falorin se souvient qu’il y avait un autre chemin pour rejoindre la cage d’escalier et Cendre et Falorin le rejoignent en évitant l’otyugh. Ils descendent deux étages et retrouvent le groupe, non sans avoir récupéré un trident pour passer le mur d’eau.
Le reste du groupe
Au bout de plusieurs minutes sans nouvelles des deux compères, Sophrosyne envoie Luciole explorer le boyau. Le chat annonce qu’il voit des os et qu’ils sont morts, ce qui pousse Sophrosyne à regarder par les yeux de son familier : il y a bien un amoncellement d’os avec de l’équipement (un iklwa, un sac) mais aussi… des écailles de drakéide. Clairement ce ne sont pas les os redoutés. Luciole trouve également une perle de cristal rouge avec laquelle il se met à jouer jusqu’à ce que Sophrosyne le pousse à explorer plus loin. Bizarrement, passé le cadavre, le boyau n’a plus l’odeur de Cendre ou Falorin. Il revient donc avec la gemme que Sophrosyne lui laisse comme jouet. Pour passer le temps, Bharash, Noludek et elle reprennent leur partie de cartes.
Au bout d’un moment, toujours sans nouvelles, Bharash et Lith décident d’aller explorer sur les traces de Falorin et Cendre mais cette fois-ci ils sont suivis par Luciole. Lith détecte de la magie sur l’iklwa et le récupère ainsi que le sac, qui contient 8 po, une baguette avec une main en os au bout (un grattoir ?) et un symbole sacré de Bahamut. Après le cadavre, les seules empreintes visibles au sol sont celles des pattes du chat. Lith inspecte le sol, les murs et le plafond, et remarque un changement de texture à hauteur du cadavre - qui était de toute évidence un autre membre de la Bannière Jaune.
Les membres restants du groupe s’encordent pour retourner dans le boyau tout ensemble, dans l’ordre Bharash - Lith - Sophrosyne - Noludek. Quand Bharash et Lith arrivent au milieu du boyau, à hauteur du cadavre, le sol se dérobe sous leurs pieds comme un ascenseur mais avec un mouvement rotatif (genre pas de vis) et la corde est coupée nette entre Lith et Sophrosyne. Ceux qui restent revoient le tunnel avec les traces de passage de Cendre et Falorin, mais plus de cadavre de drakéide… ni de nain, ni d’elfe.
Bharash et Lith
… sont enfermés dans un bout de tunnel de 3 mètres de long sans aucune issue. Ils cherchent comment sortir, grattent un peu les murs mais comprennent vite que c’est peine perdue. Ils tapent alors dessus pour attirer l’attention des autres.
Sophrosyne et Noludek
… entendent Falorin faire “coucou” dans la salle derrière eux et rebroussent chemin, pour retrouver moine et barde qui leur racontent leurs aventures de manière très résumée et de ce fait, très confuse pour les deux autres.
Falorin demande à Keshma de libérer leurs amis prisonniers du couloir et la dao réduit le sol sous eux en sable, les libérant et indiquant d’un air satisfait qu’un voeu vient d’être exaucé. Tout le monde est réuni mais Falorin se révèle très fatigué ; il est donc décidé de dormir là. Lith inspecte le nouveau marteau de Bharash et l’informe qu’il reviendra quand il le lancera.